Ecrit par & déposé en vertu de Cercle Philo Sophia, Retours sur images.

Vendredi 9 décembre : « Les Savoirs : du désir d’apprendre au plaisir de comprendre » 1 – Logis des Jeunes de 18 heures à 19 heures 30, animation Eve Depardieu

Comme l’an dernier, trois réunions sont prévues  (9/12/16 – 7/04/17 – 9/06/17), dont voilà les thèmes proposés : 

  • Pour mémoire, notre sujet du 9/12/16 : n’ayons pas peur des mots, élucidons :

Le désir, le plaisir, apprendre, comprendre, connaître, savoir, qu’est-ce à dire, que recouvrent ces termes et quels sont les sous-entendus : désir inné, soif de progrès, volonté de puissance… ?

Quels chemins avons-nous parcourus et pour quels résultats, depuis l’aveu d’ignorance ironique et provocateur de Socrate « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien « , jusqu’aux visées d’omniscience, d’érudition encyclopédique pour maîtriser tous les savoirs ? Aveu d’impuissance, de défaitisme, ou encouragement et élan vers un idéal de puissance cognitive éducative, certes motivant et nécessaire à l’action, mais difficile à atteindre ?

  • Le 7/04/17 : Aujourd’hui que souhaitons-nous transmettre et comment ?

L’éducation est-elle une science, comme l’affirme l’enseignement universitaire ?

Comment s’y prendre pour diminuer les échecs familiaux et scolaires, dans la perspective d’une éducation de masse embrassant la diversité des origines sociales et culturelles, mise en cause dans l’inégalité des chances de réussite entre les individus ?

L’imprégnation culturelle (cercle familial, social, politique, religieux, professionnel) subie par chacun dès lors qu’il vit au sein, et aussi en marge, de tel ou tel groupe privé ou publique, se transforme-t-elle, de nos jours, en une insécurité culturelle, un affrontement et une compétition quotidienne entre les appartenances ? Des principes éducatifs peuvent-ils, à eux seuls, y remédier ?

  • Le 9/06/17 : Les crises du monde actuel ne se résument-elles-pas en une crise planétaire de l’éducation et des manières d’enseigner ?

Avec les perspectives ouvertes par les nouveaux outils, moyens et méthodes d’accès aux multiples branches de la connaissance, aboutissant à une inflation d’informations porteuses de renseignements, d’instructions, de conseils et avis en tous genres, sommes-nous aujourd’hui devenus plus habiles à savoir apprendre et à apprendre à savoir, à savoir comprendre et à comprendre ce qui relève d’une part d’un savoir fiable satisfaisant nos désirs de connaissance et d’autre part d’une ignorance qui ne manque pas de se rappeler à nous, souvent avec éclat ?

Que faire avec ces savoirs démesurés, avec ces moyens exceptionnels de plus en plus sophistiqués qui s’interposent et augmentent la mise à distance entre soi, le monde et les autres, favorisant une fabulation généralisée en lieu et place de connaissances échangeables et partageables entre tous ?

En résumé : quelles sortes de rapports entretenons-nous avec le savoir ? Le désir d’apprendre est-il naturel ? Est-ce une question d’envie, de goût, d’appétence ou un enjeu plus profond et plus grave, voire une question de vie ou de mort ?

La vraie vie est-elle là, dans ce désir d’apprendre toujours plus et mieux, ou ailleurs ?

Pouvons-nous imaginer les formes de l’éducation, de l’apprentissage et de l’enseignement du futur ?

Ecrit par & déposé en vertu de Retours sur images, Saison 2016-2017.

Leur dernier récital en Hongrie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dimanche 5 mars à 17 heures concert Gabriel et Daniel Jublin à St Georges

Le programme de ce récital vous permettra de voyager à travers les plus belles pages du Romantisme allemand du XIXème siècle sous la plume de compositeurs tels que L. van Beethoven, J. Brahms, F. Schubert.

Une belle part est réservée également aux femmes compositrices telles que Fanny Hensel-Mendelssohn et Clara Schumann. Vous pourrez apprécier la couleur chaude de la voix de contre-ténor alliée à celle du toucher riche et subtil du pianiste Daniel Jublin dans ce répertoire sensible et raffiné.

Vous seront proposées aussi des improvisations sur des textes de Alda Merini, Arthur Rimbaud ou encore William Blake qui a également inspiré Daniel pour sa composition « To see a world » créé en 2015.

Daniel et Gabriel Jublin, père et fils, se produisent fréquemment en récital, piano-chant, orgue et voix ou encore en trio vocal a capella. Déjà plus de 200 concerts partagés ensemble, fruit d’une complicité musicale et familiale forte.

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

Hanna Baudet, commissaire de l’exposition «  INUIT, la culture oubliée »  à l’Espace Miramar vient de me proposer de nous faire elle-même visiter l’exposition le MARDI 14 FEVRIER à 15 heures.

Merci de vous inscrire rapidement si vous êtes intéressé, afin que je puisse lui confirmer notre rendez-vous.

La participation à cette visite est de 5 euros par personne.

Rendez-vous 14 heures 45 devant l’Espace Miramar angle la Croisette/rue Pasteur à Cannes.

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

560px-nice_cathedrale_saint-nicolasVendredi 10 février à 15 heures

Cathédrale Saint Nicolas (église russe) Nice

 

Plus grand édifice orthodoxe édifié en dehors de la Russie, elle est inaugurée et consacrée en 1912 et inspirée de l’architecture de l’église St Basile-le-Bienheureux de Moscou.

Le tsarévitch Nicolas Alexandrevitch, décédé deux ans avant le début des travaux, est enterré dans la chapelle qui lui est consacrée juste à côté de la cathédrale.

Nous visiterons les lieux en compagnie d’une personne attachée à l’église, parlant parfaitement le français.

Rendez-vous à 14 heures 45 devant l’entrée Avenue Nicolas II (donnant dans le bld Tsarevitch) à Nice

Participation membres 10 euros – non membres 12 euros.

Ecrit par & déposé en vertu de Les conférences.

Samedi 28 janvier à 14 heures 30

André Malraux / Jean Lacouture, destins croisés

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Voilà 40 ans qu’André Malraux a disparu, son biographe Jean Lacouture nous a quittés l’an dernier.

En 1976, leurs deux destins s’étaient croisés pour un rendez-vous historique :  « Une vie dans le siècle », rencontre de deux combattants pour la liberté, l’un dans l’action, l’autre dans le témoignage engagé. Les deux hommes avaient partagé bien des aventures,  politiques, historiques ou culturelles.

Les intervenants nous aideront à retrouver la personnalité d’André Malraux, « volcan jaillissant » selon la définition de son biographe, et nous verrons à quel point ils sont aujourd’hui, l’un comme l’autre, deux « Vies dans le siècle ».

Les intervenants évoqueront également l’Indochine, si importante pour André Malraux et Jean Lacouture.

Un étudiant en dernière année de journalisme apportera une touche contemporaine à ce débat.

Plus de renseignements et la liste complète des intervenants vous  seront communiqués très bientôt, retenez déjà cette date et cette première présentation :

Table Ronde Malraux/Lacouture

Théâtre Alexandre III – Cannes

Samedi 28 janvier 2017

 

Intervenants :

Françoise MÄLH-BOURNAY, Agrégée de lettres classiques, conférencière

Sophie DOUDET, Maître de conférences en littérature française à l’IEP Aix en Provence. Auteur d’une biographie de Malraux – Gallimard, 2016

Yves LE JARIEL, Historien de l’Indochine coloniale. Auteur de « L’ami oublié de Malraux en Indochine : Paul                       Monin » Préface de Jean Lacouture – Editions Les Indes Savantes 2014.

Pierre COUREUX, Président des Amitiés Internationales André Malraux

Matthias SOMM, Etudiant en 3ème et dernière année de journalisme

 

Textes de présentation des intervenants

Françoise BOURNAY-MÄHL

Agrégée de lettres classiques

Conférencière

Le métier de Jean Lacouture, c’était l’immédiateté du monde et de l’Histoire. Sa posture, celle de passeur et de témoin engagé. Sa fascination presque inconditionnelle: les héros, de d’Artagnan à De Gaulle en passant par le Fabrice de La Chartreuse ; leurs défis lancés à la vie.

Comme Lacouture, Malraux vécut intensément son histoire et son temps, comme lui ii vénéra des héros, à commencer par De Gaulle. `

Lacouture, et  Malraux, son double dans une certaine mesure, furent des passionnés, voire des thaumaturges, chacun avec sa part de lumière et d’opacité. Tous deux abhorraient la médiocrité et recherchaient une forme de risque. Malraux incarnait pour Lacouture le risque incandescent. On est fondé de se demander en quoi cette superbe malrucienne s’est réfléchie dans la posture de biographe inspiré de Jean Lacouture et dans sa Quête de Soi.

 

Sophie DOUDET

Maître de conférences en littérature française à l’IEP Aix en Provence

Auteur d’une biographie de Malraux (Editions Gallimard, 2016)

Ecrire la vie de Malraux : deux voix pour un homme, Jean Lacouture et Olivier Todd

La vie passionnante et compliquée de Malraux est un défi exaltant pour ses biographes, mais elle leur oppose également de nombreux obstacles à surmonter. Comment en effet articuler l’art et la vie, la fiction et la réalité ? Comment séduire et informer tout à la fois le lecteur sans le tromper ni le lasser? Que faut-il dire mais aussi taire ?

Et si écrire c’est aussi s’écrire, comment faire la part entre la fascination et l’agacement que les vies multiples d’André Malraux n’ont pas manqué pas de susciter chez chacun de ses biographes ?

C’est ce que tentera d’explorer cette communication en comparant différents grands moments de la vie de l’écrivain relatés tour à tour par Jean Lacouture (Malraux, une vie dans le siècle, Seuil, 1973) et par Olivier Todd (Malraux, une vie, Gallimard, 2001).

 

Yves LE JARIEL

Historien de l’Indochine coloniale

Auteur de « L’ami oublié de Malraux en Indochine : Paul Monin »

Préface de Jean Lacouture – Editions Les Indes Savantes 2014

Le Vietnam fut pour André Malraux, comme pour Jean Lacouture, un lieu initiatique.

En Indochine en 1925, Malraux, aventurier déchu d’une épopée avortée, se découvre solidaire d’autres humiliés, les colonisés.

Sa création d’un journal d’opposition aux abus de la colonisation (avec Paul Monin, cet ami qu’il oubliera avec une certaine injustice) s’achève en échec.

Mais de cette expérience jaillissent des livres qui marqueront la littérature du XXe siècle.

La question n’est pas de savoir si la vie de Malraux a éclipsé son œuvre (on pourrait être tenté d’affirmer l’inverse). Ce qui est vraiment intéressant c’est de comprendre comment des expériences vécues avec toutes leurs limites permettent de se transcender en une œuvre et un engagement politique.

Vingt ans après Malraux, Jean Lacouture découvre l’Asie et ses révolutions dans son métier de journaliste, fortement marqué par ses lectures des Conquérants et de la Condition humaine. Cette confrontation de l’œuvre et de son auteur avec ses propres interrogations le conduit à une monumentale quête biographique qui allie le désir de témoigner de son admiration pour Malraux avec le refus de toute hagiographie réductrice.

 

 

Pierre COUREUX

Président-fondateur des Amitiés Internationales André Malraux

Directeur de la revue Présence d’André Malraux. Rédactrice en chef Anissa Chami Benzakour

André Malraux, Jean Lacouture, une filiation incertaine ?

Comment la figure de l’écrivain André Malraux a-t-elle pu inspirer si profondément le jeune journaliste

Ecrit par & déposé en vertu de L'association.

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Nous vous prions d’assister à l’Assemblée Générale annuelle de l’Académie Clémentine, qui se tiendra le :

Mardi 24 janvier 2017 à 17 heures 30

Logis des jeunes de Provence – Salle Fellini

5, rue Mimont – CANNES

 

Ordre du Jour :

 

  • Rapport moral et rapport financier par la Présidente et la Trésorière
  • Approbation des comptes 2015/2016
  • Projet d’activités 2016/2017
  • Validation de la nomination par le Conseil d’Administration de Marie-Christine Blanchard au poste de trésorier, suite à la démission de Claude Moll, qui quitte la région.
  • Questions diverses

En cas d’empêchement, merci de compléter et de nous renvoyer le pouvoir ci-dessous.

Nous terminerons cette assemblée en partageant le traditionnel « verre le l’amitié ».

Nous vous remercions par avance de votre présence et de votre fidélité

La Présidente : Nicole Sabbagh

 

Académie Clémentine – Assemblée Générale Ordinaire du 24 janvier 2017 statuant sur l’exercice 2015/2016

Rapport Moral de la Présidente

 

La Présidente rappelle en introduction à ce rapport qu’elle essaye, entourée des membres du Conseil d’Administration, de remplir de son mieux sa mission, afin de maintenir la qualité et la fréquence des activités multiples et variées de l’Académie Clémentine.

Elle informe également les membres présents de la démission de la Trésorière Claude Moll qui quitte notre région définitivement.

Depuis 2009, Claude Moll remplit avec beaucoup de talent et de professionnalisme cette fonction et elle manquera à l’association qui lui rend hommage.

Elle est remplacée par Marie-Christine Blanchard qui s’est proposée pour le poste.

L’Assemblée Générale lui souhaite la bienvenue et la remercie de sa présence.

La présidente rappelle ensuite les rendez-vous de l’année écoulée :

 

Septembre 2015 :

  • 15 septembre : Visite exposition « César » à la Villa Domergue – Présentation Frédéric Ballester
  • 29 septembre : Visite Villa Eileen Gray et Cabanon de Le Corbusier à Roquebrune Cap Martin.

Octobre 2015

  • 13 octobre : Visite exposition « Manguin, un Fauve chez Bonnard » – Musée Bonnard Le Cannet – Présentation F. Lejay
  • 16 octobre : Concert à St Georges « De la Passion à la Lumière » – Chœur Vocalita, Direction Jacques Maes
  • 20 octobre : Visite exposition « Magnelli, la Méditerranée retrouvée » à la Malmaison – Présentation Frédéric Ballester

Novembre 2015 :

  • 6 novembre : Visite exposition « Garouste » – Fondation M. & A. Maeght – Présentation Olivier Kaeppelin
  • 19 novembre : « Avons-nous une intelligence émotionnelle » – Table Ronde au profit de l’association Alzheimer Trait d’Union à l’Espace Mimont – Cannes

Décembre 2015 :

  • 11 décembre : « L’Avenir du Futur » (1) Animation Eve Depardieu – Logis des Jeunes de Provence
  • 18 décembre : Concert de Noël à St Georges : Chœur Orta Luce, dir. Evelyne Dubosq – « Nativitas Virginis »

 

Janvier 2016 :

  • 12 janvier : Visite du Château de la Napoule
  • 22 janvier : Visite exposition « Fenêtre sur Cannes » – Espace Calmette – Cannes –   Présentation : J. Saïa-

Février 2016 :

  • 4 février : Assemblée Générale de l’Académie Clémentine – Logis des Jeunes Cannes
  • 15 février : Visite du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes
  • 29 février : Journée à Aix en Provence et visite du Camp des Milles, avec l’Association des Amis des Archives de Cannes

Mars 2016 :

  • 17 mars : Visite de l’exposition « Du Nô à Mata-Hari » Musée des arts asiatiques – Nice
  • 21 mars : Visite de l’exposition « Chagall, les couleurs de la vie » La Malmaison – Présentation Frédéric Ballester 

Avril 2016

  • 1 avril : « L’Avenir du Futur » (2)
  • 3 avril : Concert à St Georges « Les Violons Tziganes »
  • 21 avril : Palais Lascaris Nice : visite de la collection d’instruments de musique anciens suivie d’un concert de musique baroque

Mai 2016 :

  • 9 mai : Visite de l’exposition « Chagall et la musique » – Musée Chagall Nice
  • 21 mai : Journée à Manosque – Carzou et Giono, avec l’Union des Arméniens de Cannes

Juin 2016 :

  • 10 juin : « L’Avenir du Futur » (3)
  • 12 juin : Concert à St Georges : Ensemble AZUREUS et Florent Rami, contre-ténor
  • 21 juin : Fête de la Musique à St Cassien : « Autour du violoncelle » avec Florence Laugénie et sa classe de violoncelle, suivie d’un pique-nique sur le pré de la Chapelle
  • 27 juin : Gala de fin d’année – « Les Royaumes méconnus » – Villa Vera Cannes, présentation H. Cheuzeville

 

La Présidente remercie la Mairie de Cannes et le Conseil Départemental pour leur aide précieuse notamment en ce qui concerne l’organisation des concerts à St Georges. Elle remercie tout particulièrement le Docteur Alain Frère, et Madame Anne-Marie Dumont, qui a pris sa suite, Monsieur David Lisnard, Maire de Cannes, Vice-Président du Conseil Départemental et Monsieur Thomas de Pariente, Adjoint délégué à la Culture, pour leurs encouragements fidèles aux activités de l’Académie Clémentine.

La Présidente souligne que les finances sont saines.

 

La Présidente remercie tous les membres du Conseil d’Administration et du Bureau de l’Académie Clémentine pour leur dévouement et leur travail, notamment Lucienne Dimeglio, secrétaire, et Marie-Christine Blanchard la nouvelle Trésorière. Elle tient à exprimer une fois encore sa sincère gratitude à Claude Moll, efficace trésorière qui, hélas, nous quitte, pour tout le temps qu’elle a consacré à l’Académie Clémentine.

Elle remercie tous les intervenants, tous ceux qui nous accueillent ici ou là, et tous les bénévoles pour leur participation et leur aide lors des diverses manifestations de l’Académie Clémentine, notamment les concerts en l’église Saint Georges.

Nicole SABBAGH, Présidente

24 janvier 2017

 

 

POUVOIR

 

Je soussigné ……………………………………………………………………………………………………………………….

Donne pouvoir à M. …………………………………………………………………………………………………………….

Pour me représenter à l’Assemblée Générale du 24 janvier 2017

 

Fait à …………………….. le ………………………………….

Signature (précédée de la mention « Bon pour pouvoir »)

 

 

Académie Clémentine – c/o N. Sabbagh – 16, av. du Grand Pin – 06400 CANNES

 

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

Niché sur les hauteurs de Cannes, le quartier Californie est connu pour ses belles demeures d’architectures éclectiques. Cette visite guidée pédestre évoquera principalement les hivernants anglais, russes, et belges, qui ont séjourné à Cannes et
image-26-11-2016-at-21-23ont façonné ce quartier de la Belle Epoque à nos jours.

Le rendez-vous est fixé à 9 heures 45 devant le 27 avenue du Roi Albert / Entrée résidence Californie.

Participation:  8 euros.

Prévenir de votre présence : Nicole Sabbagh – 06 10 27 13 54

Ecrit par & déposé en vertu de Cercle Philo Sophia.

Vendredi 9 décembre : « Les Savoirs : du désir d’apprendre au plaisir de comprendre » 1 – Logis des Jeunes de 18 heures à 19 heures 30, animation Eve Depardieu

Comme l’an dernier, trois réunions sont prévues  (9/12/16 – 7/04/17 – 9/06/17), dont voilà les thèmes proposés : 

  • Le 9/12/16 : n’ayons pas peur des mots, élucidons :

Le désir, le plaisir, apprendre, comprendre, connaître, savoir, qu’est-ce à dire, que recouvrent ces termes et quels sont les sous-entendus : désir inné, soif de progrès, volonté de puissance… ?

Quels chemins avons-nous parcourus et pour quels résultats, depuis l’aveu d’ignorance ironique et provocateur de Socrate « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien « , jusqu’aux visées d’omniscience, d’érudition encyclopédique pour maîtriser tous les savoirs ? Aveu d’impuissance, de défaitisme, ou encouragement et élan vers un idéal de puissance cognitive éducative, certes motivant et nécessaire à l’action, mais difficile à atteindre ?

  • Le 7/04/17 : Aujourd’hui que souhaitons-nous transmettre et comment ?

L’éducation est-elle une science, comme l’affirme l’enseignement universitaire ?

Comment s’y prendre pour diminuer les échecs familiaux et scolaires, dans la perspective d’une éducation de masse embrassant la diversité des origines sociales et culturelles, mise en cause dans l’inégalité des chances de réussite entre les individus ?

L’imprégnation culturelle (cercle familial, social, politique, religieux, professionnel) subie par chacun dès lors qu’il vit au sein, et aussi en marge, de tel ou tel groupe privé ou publique, se transforme-t-elle, de nos jours, en une insécurité culturelle, un affrontement et une compétition quotidienne entre les appartenances ? Des principes éducatifs peuvent-ils, à eux seuls, y remédier ?

  • Le 9/06/17 : Les crises du monde actuel ne se résument-elles-pas en une crise planétaire de l’éducation et des manières d’enseigner ?

Avec les perspectives ouvertes par les nouveaux outils, moyens et méthodes d’accès aux multiples branches de la connaissance, aboutissant à une inflation d’informations porteuses de renseignements, d’instructions, de conseils et avis en tous genres, sommes-nous aujourd’hui devenus plus habiles à savoir apprendre et à apprendre à savoir, à savoir comprendre et à comprendre ce qui relève d’une part d’un savoir fiable satisfaisant nos désirs de connaissance et d’autre part d’une ignorance qui ne manque pas de se rappeler à nous, souvent avec éclat ?

Que faire avec ces savoirs démesurés, avec ces moyens exceptionnels de plus en plus sophistiqués qui s’interposent et augmentent la mise à distance entre soi, le monde et les autres, favorisant une fabulation généralisée en lieu et place de connaissances échangeables et partageables entre tous ?

 

En résumé : quelles sortes de rapports entretenons-nous avec le savoir ? Le désir d’apprendre est-il naturel ? Est-ce une question d’envie, de goût, d’appétence ou un enjeu plus profond et plus grave, voire une question de vie ou de mort ?

La vraie vie est-elle là, dans ce désir d’apprendre toujours plus et mieux, ou ailleurs ?

Pouvons-nous imaginer les formes de l’éducation, de l’apprentissage et de l’enseignement du futur ?

Ecrit par & déposé en vertu de Les colloques.

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L’Académie Clémentine ayant pour vocation de s’interroger sur l’avenir des cultures et des philosophies du monde qui nous entoure, elle organise une Table Ronde sur le thème :

 

« L’Archipel des survivances »

Cultures, patrimoine et mondialisation

 

Jeudi 24 novembre à 18 heures

Logis des Jeunes de Provence

5, rue Mimont – Cannes

 

Dans un monde dominé par quelques grandes cultures, d’un continent à l’autre, des ilots survivent ou disparaissent.

Résistances ou assimilations ?

Pour quelles raisons et quel devenir ?

Les intervenants présenteront quelques exemples de ces survivances ou de ces disparitions :

  • Professeur H. de Lumley : les Hommes premiers
  • Roustan Delatour : les Inuits
  • Evelyne Biausser : les Maoris
  • Danièle Archambault : les Ouighours
  • Hervé Cheuzeville : les Iks
  • Nicole Sabbagh : les Indiens de la Terre de Feu

 

Eve Depardieu et Philippe Coffinet, modérateurs

Claudine Lange, animation

 

Echanges et débats suivis à 21h d’un buffet dînatoire

 

Participation : 10 euros

Réponse impérative avant le 20 novembre à l’Académie Clémentine

06 10 27 13 54 ou ac.clementine@orange.fr

 

 

 

 

 

 

 

Table Ronde de l’Académie Clémentine

Jeudi 24 novembre à 18 heures

« L’archipel des survivances »

INTRODUCTION

Culture, patrimoine et mondialisation

LES HOMMES PREMIERS

Suivre les grandes étapes de l’aventure culturelle de l’Homme au cours des temps quaternaires, l’histoire de ses comportements de subsistance de son mode de vie, est un voyage extraordinaire dans le temps.

 

► Entre 7 millions et 2,5 millions d’années, les préhumains, Sahelanthropus, Ardipithecus, Australopithecus, des primates bipèdes ne taillent pas encore d’outils et ne possédent pas le langage articulé. C’étaient des hominidés et pas encore des Hommes.

S’ils marchaient déjà debout en position érigée sur leurs membres postérieurs, ils pouvaient être occasionnellement arboricoles.

Essentiellement végétariens, ils consommaient des fruits, des racines et des graminées. Exceptionnellement carnivores, ils ont laissé parfois des traces de découpe et de percussion sur des ossements d’animaux qu’ils avaient charognés comme le font actuellement les grands singes.

 

► À partir de 2,6 millions d’années ont émergé en Afrique de l’Est, les premiers hommes véritables ayant acquis probablement un langage articulé et fabriquant d’outils manufacturés. S’ils ne sont pas encore chasseurs, ils pratiquent le charognage des grandes herbivores abattus par des carnivores au bord d’un lac, d’un fleuve ou d’un cours d’eau. Ce sont des hominidés et déjà des hommes.

 

Avec le langage articulé, l’outil manufacturé et la naissance de la pensée symbolique attestée par des sphéroïdes et des boules polyédriques a émergé la pensée conceptuelle, une caractéristique de l’Homme.

 

► À partir de 1,6 millions d’années, en Afrique de l’Est, un peu plus tard en Chine vers 900 000 ans et en Europe vers 600 000 ans, les Homo erectus deviennent chasseurs. Porteurs de la culture acheuléenne, ils débitent de grands éclats allongés à longs tranchants et fabriquent des bifaces pour découper le gibier qu’ils ont abattu.

Le biface, outil généralement pointu, avec deux tranchants bi-latéraux, qui présente une symétrie bilatérale et bifaciale, parfois aménagé sur une roche de belle couleur, témoigne de l’acquisition de la notion de symétrie et de l’émergence du sens de l’harmonie. L’Homme est devenu un créateur de beauté.

 

► À partir de 400 000 ans, avec la domestication du feu, comme sur le site acheuléen de Terra Amata à Nice, nous assistons à un nouveau bon de l’aventure culturelle de l’Homme. Le feu a été un formidable moteur d’hominisation. Il éclaire, il réchauffe, il permet de se protéger des animaux féroces, de faire cuire la viande, d’allonger l’espérance de vie en faisant reculer les parasitoses, d’améliorer la fabrication des outils en durcissant au feu la pointe d’un épieu en bois, et il a été surtout un facteur de convivialité. C’est autour du foyer, au cours de longues soirées, que, s’est développée la pensée mythique et que les liens sociaux entre les hommes se sont resserrés.

C’est alors que, pour la première fois, des hommes se colorent la peau pour mieux s’individualiser grâce à des crayons d’ocre comme cela a été démontré sur le site acheuléen de Terra Amata.

 

► Vers 300 000 ans, un aven funéraire, la Sima de Los Huesos, dans la Sierra d’Atapuerca, en Espagne, dans lequel a été jeté en offrande un magnifique biface, témoigne du développement de la pensée symbolique et des premiers balbutiements de la recherche de la transcendance.

 

► C’est vers 100 000 ans que les hommes des cultures moustériennes, les Néandertaliens en Europe, les premiers Hommes modernes au Proche-Orient, sont susceptibles d’inhumer leurs défunts dans une fosse sépulcrale. C’est l’émergence de la pensée religieuse et la volonté de poursuite son voyage dans l’au-delà.

 

► A partir de 35 000 ans les Homo sapiens, les hommes modernes, chez qui a explosé la pensée symbolique, réalisent des éléments de parures, des objets hautement symboliques, inventent l’art pariétal, l’art mobilier et même la musique.

Les grottes ornées du Paléolithique supérieur sont les fabuleux sanctuaires de ces premiers hommes modernes.

 

► Entre le 10ème et le 6ème millénaire avant J.-C. dans divers pays du monde, l’Homme rompt l’équilibre avec la nature. Il ne vit plus seulement pour son alimentation de cueillette, de chasses et de pèche, mais il devient producteur de nourriture, agriculteur et pasteur. C’est alors qu’il se sédentarise et construit des villages. La société s’organise et devient de plus en plus hiérarchisée : des bergers, des cultivateurs, des ingénieurs pour construire des canaux, des potiers, des meuniers, des tisserands, des chefs, des soldats et aussi des prêtres pour faire tomber la pluie dans les saisons favorables.

C’est au sein de ces sociétés de peuples pasteurs et agriculteurs que vont apparaître, dès le 4ème millénaires avant J.-C. la métallurgie d’abord du cuivre, puis du bronze.

 

► Vers 3 300 ans avant J.-C., des idéogrammes, l’écriture cunéiforme à Sumer, l’écriture hiéroglyphique dans le delta du Nile en Egypte et les idéogrammes des roches gravées du mont Bego ont permis de transmettre des messages à travers le temps et l’espace. C’est la naissance de l’écriture.

Avec les Inuits, les Maoris, les Ouighours, les Iks, les Indiens de la Terre de Feu cette merveilleuse aventure se poursuit aujourd’hui

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